Les groupements régionaux 01 11 2011.doc
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<h1>Les groupements régionaux</h1>
<h4>par Nocerino | etudier.com</h4>
Les accords commerciaux régionaux (ACR) sont devenus ces dernières années un élément dominant du système commercial multilatéral.<br />
En effet, depuis le début des années 90, le nombre de ces accords n'a pas cessé de croître. <br />
En juillet 2005, 330 accords au total avaient été notifiés à l'OMC (ou à son prédécesseur, le GATT), seul un membre de l'OMC – la Mongolie – n'était pas partie à un accord commercial régional. <br />
Parmi ces accords, 206 ont été notifiés après la création de l'OMC, en janvier 1995; 180 sont actuellement en vigueur; on estime que plusieurs autres accords sont opérationnels, bien qu'ils n'aient pas encore été notifiés.<br />
Les accords régionaux ont permis à des groupes de pays de négocier des règles et des engagements qui vont plus loin que ce qu’ils auraient pu alors convenir sur le plan multilatéral. Certaines de ces règles ont, quant à elles, ouvert la voie à un accord de l'OMC. Les services, la propriété intellectuelle, les normes environnementales, ainsi que les politiques en matière d’investissement et de concurrence sont des questions qui ont toutes été soulevées au cours de négociations régionales et qui, par la suite, ont donné lieu à des accords ou sont devenues des thèmes de discussions à l'OMC.<br />
Ces accords devraient en particulier favoriser la libéralisation des courants d’échange entre les pays participants sans opposer d’obstacles au commerce avec le reste du monde. En d’autres termes, l’intégrationrégionale devrait compléter le système commercial multilatéral et non le mettre en danger.<br />
Les accord régionnau st lé résultante d’une volonté commune de faciliter l es échanges , cependant l’une des questions qui se posent le plus souvent est celle de savoir si ces groupements régionaux renforcent ou entravent le système commercial mondial.<br />
Donc dans un premier axe nous allons voir en quoi ce accords sont un apport utile pour le comm mond et dans un second nous verons cmt ils peuvent une entrave au commerce mondial <br />
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Les avantages des accords régionaux ne se comptent plus , en effet ils permettent <br />
* amélioration de l’accès aux marchés <br />
* amélioration du pouvoir de négociation : lors de pourparlers, certains pays peuvent, en effet, bénéficier de l’importance de l’accord régional dont ils font partie pour obtenir une position plus favorable. Pour les petites économies, cet argument représente une raison importante de participation à un tel accord. <br />
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Le régionalisme peut, dans certains cas, favoriser l’insertion dans le commerce mondiale en renforçant les zones de production : la concentration des entreprises leur donne plus de force<br />
Les incitants à la création des accords régionaux sont multiples et d’ordre divers. <br />
On relève un objectif politique majeur : le surcroît de sécurité. Le commerce international réduit les risques de conflits militaires entre pays, et l’on pourrait donc raisonnablement avoir intérêt à promouvoir demanière préférentielle les relations commerciales entre voisins. De plus, il permet une augmentation du pouvoir de négociation des pays membres dans les cycles de négociation. L’expérience a en effet démontré qu’il était possible, sous certaines conditions, d’améliorer les termes de l’échange.<br />
Beaucoup de pays en développement et de pays en transition ont entrepris la réforme de leurs politiques économiques et de leur système de gestion publique. La coopération régionale s’est parfois révélée utile comme mécanisme d’engagement, comme moyen de perpétuer cette dynamique de réforme. En effet, l’engagement dans un tel processus accroît la crédibilité des pays membres et attise la confiance des investisseurs. <br />
une tendance à la libéralisation des échanges<br />
* Les économies d’échelles <br />
Sans obstacle au commerce, les marchés s’élargissent pour les entreprises qui survivent. On assiste donc à une vague de fusions-acquisitions pour bénéficier des rendements d’échelles.<br />
<br />
* La concurrence accrue <br />
De plus, pour survivre, les firmes doivent éliminer les inefficiences que le marché protégé permettait, ceci via une meilleur organisation et un investissement accru.<br />
<br />
* L’investissement accru <br />
On peut supposer que, étant donné l’amélioration des conditions d’établissement des firmes étrangères, celles-ci vont investir massivement pour s’implanter à l’intérieur des frontières de cette union.<br />
Le taux de change flottant par exemplepermet d’utiliser la politique monétaire comme moyen de relance de l'économie et de l'emploi. La stimulation de la création monétaire par une baisse des taux d'intérêt permet d'augmenter la demande dans l'économie. Cependant, d'une part, la baisse des taux d'intérêt entraîne une sortie de capitaux qui vont se placer dans d'autres pays où les taux sont plus attractifs. D'autre part, le surcroît de demande risque de provoquer une inflation qui diminue la compétitivité qui freine alors les exportations. Le solde des échanges (biens et capitaux) se dégrade et entraîne la dépréciation de la monnaie. En retour, la dépréciation de la monnaie rend les exportations à nouveau compétitives et le solde extérieur se rétablit. En fin de compte, la monnaie s'est dépréciée mais l'objectif de relance a été réalisé. Autrement dit, un taux de change flottant permet une autonomie de la politique monétaire et la possibilité de l'utiliser pour soutenir la croissance en "sacrifiant" la valeur de la monnaie par rapport aux autres devises.<br />
Cependant la contribution de ces accords à la libéralisation du commerce mondial reste un sujet de discussion car plusieurs aspects négatifs sont à noter.<br />
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On peut aussi adresser 3 critiques notables aux acords régionaux <br />
La première catégorie de critiques se basant sur la théorie des jeux présente les entités régionales comme des coalitions qui s'affrontent dans une guerre tarifaire pour accroître leur bien être. Dans cecadre, l'union douanière permet d'amplifier le pouvoir économique des pays membres et donc de leur permettre de faire partie du camp vainqueur37(*). Il en va de même pour n'importe quel type d'intégration régionale.<br />
Des pays voisins s'efforçant d'améliorer leurs termes de l'échange vont créer une zone d'échange régionale même en sachant qu'elle est principalement génératrice de détournement de trafics. La zone de libre-échange ainsi créée sera incitée à se comporter comme un bloc et à relever ses tarifs douaniers39(*) pour les produits en provenance des pays tiers. Elle va donc nuire aux pays non-membres mais aura accru la prospérité des pays signataires. Les pays tiers, à leur tour, vont agir de la sorte en créant un bloc qui élèvera ses tarifs douaniers extérieurs dans le but de tirer lui aussi avantage de sa position sur le marché. Le problème engendré par cette situation c'est que les « blocs » ne peuvent gagner tous les deux (si les termes de l'échange de l'un s'améliorent, ceux du deuxième doivent se détériorer) et que durant cette « guerre des tarifs » les détournements de trafics auront réduit l'efficience économique globale. En conclusion de ces démarches, chaque pays sera plus mal loti qu'il ne l'aurait été dans un monde sans blocs commerciaux mais mieux loti que si des blocs commerciaux s'étaient créés face à lui sans qu'il n'en fasse de même. <br />
Ainsi on peut conclure que la rivalité entre puissances intégrées empêchel'application de politiques commerciales prédatrices. <br />
La deuxième catégorie de critiques porte sur la tendance protectionniste qu'engendrent les accords de commerce régionaux. <br />
Par exemple le fait qu'au sein de l'ALÉNA, le Mexique pourrait utiliser des pratiques déloyales pour compenser l'augmentation des importations en provenance des États-Unis en limitant celle des autres pays non-membres comme Taiwan. Et les États-Unis pourraient eux, limiter leurs exportations pour soulager leur industrie de la concurrence taiwanaise. Il y aurait donc dans cet exemple une recrudescence des détournements de commerce.<br />
Ou encore on remarque qu'en Europe, la CE se sert de mesures anti-dumping et de restrictions volontaires des exportations à l'encontre des fournisseurs concurrents non-membres de la CE. On remarque également qu'en Amérique du Nord, les accords américains comportent des clauses d'exclusion à l'encontre des pays tiers avec notamment l'exigence du contenu local et l'exigence que les règles de provenance des produits soient appliquées strictement. Le régionalisme s'accompagne donc d'un certain protectionnisme à l'encontre des pays tiers qui ne favorise pas les démarches multilatérales.<br />
Cette résurgence du protectionnisme est à craindre car ne correspondant pas au « libre-échangisme », elle limiterait l'avancement des accords multilatéraux.<br />
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Le troisième type de critique est plus « terre-à-terre ». Comme nous l'avons déjà dit, une desconséquences des zones de libre-échange régional est de créer un marché qui à un plus grand poids, une plus grande part sur les marchés mondiaux. Si les zones étaient petites, le volume de leurs importations et exportations n'influençant pas le prix mondial, les détournements sur les pays non-adhérents seraient négligeables. Ce n'est pas le cas car des zones comme l'ALENA ou l'Union Européenne sont énormes50(*) et ont donc une influence certaine sur les prix mondiaux. <br />
Les échanges de la zone croissent de part les liens préférentiels entre membres, dégradant ainsi le bien-être du reste du monde. Cette conséquence est intuitivement compréhensible. Nous avons montré plus tôt que plus les sources d'approvisionnement sont diversifiées, plus les économies ont de chances de se spécialiser et donc, par une productivité accrue, d'améliorer leur situation. Ainsi si des échanges se passent préférentiellement dans une zone, le reste du monde diminue ses opportunités d'échange, donc réduit sa spécialisation, perdant ainsi de la productivité potentielle. Les termes de l'échange (rapport des exportations sur importations) se dégradent ainsi. <br />
<br />
Pour conclure, l’intégration régionale est dans l’ensemble un procédé bien plus bénéfique que négatif, les accords régionaux sont le plus souvent un atout pour le commerce mondial ,leur compatibilité avec ce dernier n’est plus à démontrer même si vertaines exceptions peuvent pousser à penser le contraire
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