Aspects, acteurs et limites de la mondialisation 03 04 2011.doc
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<h1>Aspects, acteurs et limites de la mondialisation</h1>
<h4>par atemu94 | etudier.com</h4>
Mondialisation : Aspects, acteurs et limites<br />
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La mondialisation est un terme apparu dans les années 90 désignant processus d'internationalisation des échanges, des investissements et de la production. Elle est née de l'expansion du capitalisme au niveau mondial.<br />
Quelles sont les caractéristiques de cette mondialisation ?<br />
Cette question nous pousse à nous intéresser à ses aspects, les acteurs de cette mondialisation, ainsi que ses limites.<br />
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Le 1er aspect de cette mondialisation, est comme son nom l'indique, un phénomène mondial, d'où une accélération des flux de migrations internationales, de l'ordre de 300 millions de migrants chaque année. Cette tendance s'explique par les fortes inégalités de développement, l'Europe occidentale est le 1er foyer d'accueil des migrants. Ces flux de migrations sont principalement d'ordre économique, la recherche d'un emploi, de meilleures conditions de vie, cependant les immigrants sont souvent peu qualifiés et confrontées à la xénophobie et à la main d'œuvre déjà présente. Cependant il existe un phénomène de "Brain Drain" (Drainage des cerveaux), qui prive les pays moins développés de leurs élites, au profit des pays développés qui proposent de bien meilleures conditions de vie.<br />
Une partie de cette migration internationale est d'ordre politique, les réfugiés quittant leurs pays à cause de leur instabilité politique, de guerres, on de conflits civiles. Ces migrations représentent chaque année 30 millions de personnes et sontaccueillies majoritairement (80%) dans des pays du tiers-monde, limitrophes aux pays d'origine (Congo, Soudan). Cette migration du Sud vers le Nord est principalement clandestine.<br />
Le tourisme est le dernier aspect de cette mondialisation au niveau des flux migratoires. Il a été multiplié par 20 depuis 1950 et représente aujourd'hui 810 millions de touristes annuels. Cela reflète une société de loisirs développée dans les pays riches avec une population à hauts revenus. L'Europe est de nouveau le 1er foyer, mais cette fois touristique, la France étant le pays le plus visité chaque année. L'Asie du Sud-Est monte en puissance ces dernières années avec une hausse du niveau de vie ainsi que le phénomène de tourisme sexuel.<br />
Ces flux touristiques Nord → Nord participent peu au rééquilibrage des richesses Nord > Sud, principalement causées par une explosion des échanges internationaux.<br />
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Le second aspect de cette "globalization" est, en effet, l'explosion des échanges à travers le monde.<br />
Les échanges de marchandises sont centralisés entre les pays de la Triade (États-Unis, Union Européenne, Japon) ainsi que la Chine depuis peu. 75% de ces échanges sont réalisés par les pays du Nord, composés aux 2/3 de produits manufacturés, de matériel électronique, informatique, et de moyens de transports (TGV – Airbus), alors qu'en 1960 ces échanges se composaient à moitié de produits agricoles, de matières premières et de combustibles (blé, pétrole). Les produits manufacturés sont depuis quelquesannées déjà, fabriqués a 60% dans les pays ateliers (Chine, Bangladesh) mais sont consommés à 80% dans les pays du Nord. Les flux alimentaires sont en déclin malgré une stabilité de la demande de café/cacao et une augmentation de la demande de blé/maïs, entrants dans la composition du biocarburant.<br />
Les flux immatériels connaissent une progression très rapide et concernent les pays développés (États-Unis). Ces flux comprennent les échanges de services (banques, assurances, ingénierie) et les flux de capitaux, massifs, circulant dans la Triade, dans les places boursières qui fonctionnent en continu et en temps réel (Euronext, Nasdaq)<br />
Enfin, les flux d'information sont contrôlés par les États-Unis, avec CNN, seule chaîne mondiale et la forte utilisation d'internet par les populations, 90% de son contenu étant écrit en anglais. L'anglais étant la langue de la mondialisation et des échanges internationaux.<br />
Cette domination entraîne une "américanisation" des modes de vie et de la culture : l'alimentation (fasts foods : McDonald's), le cinéma (Hollywood), la musique (MTV)<br />
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Les États-Unis ont donc une grande part dans ce phénomène de mondialisation, mais ce processus admet différents acteurs, tant sur les plans politiques qu'économiques, voir mêmes culturels.<br />
Au niveau mondial, la Triade a une part importante dans les décisions politiques mondiales, tout comme le G8 ou le G20.<br />
A l'échelle inférieure, les organisations régionales sont impliquées dans la création de zones delibre-échange à travers les différents États les composant. Les exemples les plus marquants sont bien entendu l'Union Européenne (27 membres depuis 2009), l'ALENA, comprenant les États-Unis, le Canada, et le Mexique. Moins connues, l'Asean, et le Mercosur sont également des zones de libre-échange, respectivement en Asie du Sud-Est et en Amérique du Sud.<br />
A l'échelle encore inférieure, les États-nation sont les principaux acteurs politiques mais l'étendue de leurs manœuvres est limitée par les organisation régionales et internationales.<br />
Outre ces organisations mondiales, régionales, ces États-nation, il existe des organisations non gouvernementales, ONG, très actives dans ce secteur, et luttent pour une meilleure justice sociale, sur les plans de l'hygiène ou de l'éducation. Les plus connues ne sont autre que Médecins sans frontières ou Amnesty International.<br />
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Sur le plan économique, les acteurs principaux de cette mondialisation sont les Firmes Multinationales (FMN) qui siègent à 90% dans les États de la Triade. Leurs flux internes incarnent 2/3 du commerce international et leurs activités économiques se déploient en direction des pays en développement (délocalisation) proposant des conditions de production plus intéressantes (main d'œuvre bon marché) Cette ouverture est possible grâce à la révolution des transports et des technologies d'information.<br />
D'autres acteurs comme le FMI ou la BCE jouent sur la scène principale en imposant une politique capitaliste et libérale à l'ensembledu monde. Ces institutions, en ajoutant le GATT et l'OMC, sont contrôlées par les États de la Triade et régulent le commerce mondial.<br />
Au niveau de la culture, les acteurs sont divers et variés, peuvent être incarnés par des personnalités ou des chercheurs comme Mickaël Jackson ou Bill Gates.<br />
La mondialisation est donc animée par des acteurs politiques, économiques, culturels, que ce soit des organisations internationales, des États, et même des personnalités seules.<br />
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Nous avons donc vu les aspects de la mondialisation ainsi que ces acteurs à travers la planète. Nous allons enfin aborder les limites de ce processus.<br />
La première limite à cette mondialisation est la trop grand inégalité qui s'est créée entre les pays du Nord et leurs homologues du Sud. Malgré une hausse générale de l'IDH mondial, les pays du Nord ont vu leur niveau de vie énormément augmenter contre une légère hausse, voir une diminution de l'IDH des pays du Sud, l'écart s'est donc agrandit sensiblement. Ces inégalités sont à l'origine des mouvements antimondialisation, appelés alter-mondialistes. Ces mouvements indépendants les uns des autres admettent la même pensée, la possibilité d'une autre mondialisation, plus axée sur la justice sociale et la protection de l'environnement.<br />
Leurs principaux combats sont la lutte contre la pauvreté des pays du Sud (suppression de leurs dettes) et contre la malnutrition dans ces régions (meilleure distribution des terres, développement du commerce équitable).<br />
Lesprincipales reproches des alter-mondialistes sont dirigées vers les organisations internationales comme l'OMC qui ne profitent qu'aux pays du Nord, délaissant totalement les pays du Sud. En effet, l'imposition d'une politique libérale dans ces pays très peu développés condamne l'intervention de l'État dans la croissance économique et les budgets consacrés à l'éducation et la santé s'en retrouvent donc insuffisants.<br />
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La seconde limite de cette mondialisation est le non respect de l'environnement et de l'écosystème de la planète. Et c'est aujourd'hui que le problème se pose réellement.<br />
La mondialisation a entraîné une surconsommation des ressources naturelles, et notamment des énergies fossiles, comme le pétrole ou le gaz, non renouvelables, qui viendront à manquer dans un futur proche. Cette surconsommation est également la cause d'un rejet massif de gaz à effets de serre, responsables du réchauffement climatique et de la fonte des glaces. Certaines îles sont donc menacées de disparaître sous le niveau de l'eau (Maldives).<br />
Ces problèmes environnementaux sont causés par le gaspillage des ressources des pays du Nord. Par exemple, si toute la population mondiale vivait comme les américains, il faudrait avoir 6 planètes supplémentaires pour satisfaire aux besoins.<br />
En 1987, le rapport Brundtland, créé le concept de développement durable. Ce concept vise à " un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures àrépondre aux leurs "<br />
En ce sens, en 1997, le protocole de Kyoto, est un traité international signé par 181 États qui vise à réduire l'émission des gaz à effets de serre de 5%. La plupart de ces États n'est pourtant pas aujourd'hui capable de mettre en œuvre ce traité, d'autres encore, comme les États-Unis, s'y opposent fortement et n'ont pas signé ce protocole.<br />
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Le dernier aspect de ces limites est le paradoxe entre mondialisation, c'est à dire ouverture sur le monde, et la volonté de vivre à l'échelle de sa communauté, de sa nation. En effet, depuis la 2nde guerre mondiale, l'éclatement de l'URSS, de la Yougoslavie, les décolonisations ainsi que la montée des mouvements indépendantistes ont vu la création de nombreux États, en parallèle à l'expansion des zones de libre-échange. Les États opposent la volonté de ce développer en ouvrant leurs frontières avec la volonté de garder leur souveraineté politique.<br />
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Ce développement a permit d'analyser la mondialisation sous toutes ses coutures, ses aspects, ses acteurs, et ses limites.<br />
Cette mondialisation, tant glorifiée à ses débuts, est aujourd'hui remise en question. Ces nombreux points négatifs sont la cible de ses détracteurs et les questions sur l'environnement ou les inégalités de développement reviennent souvent. En conclusion, la mondialisation est un processus inachevé à l'échelle mondiale et pourrait être totalement remanié en privilégiant le développement et l'éducation des États oubliés de cette mondialisation.
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