Christian Boltanski Personne Date : Janvier-Février 2010 au Grand Palais Elements de l'installation : boîtes métalliques, des tonnes de vêtements, des néons, petites ampoules éléctriques, hauts parleurs, grue. Christian Bolanski : Né Paris 1944, famille d'origine juive marqué par le souvenir Holocauste Père juif, mère chrétienne. Pendant 2 ans père vécu cacher sous le plancher familial pour échapper au nazi. Son père est sorti la premiere fois opur aller déclarer son fis à la mairie. Thèmes récurrents abordés : Mémoire, inconscient, enfance et la mort Photographe, sculpteur cinéaste connu dabord pour c installations Particularité : reconstituer des instants de vie avec des objets qui ne lui ont jamais appartenu mais qu'il expose. Analyse : Titre : Signifie aussi bien l'absence (il n'y a personne), et individu singulier : une personne Pluriel employé renvoie cette identité singulière dans l'anonymat de masse, une multitude d'être égaux dans la disparition. Comme si chaque personne n'était qu'un chiffre) Le mur de boîtes rouillées (1) : à l'entrée se trouve un grand (1), coupe le visiteur de l'effervescence de la ville, de la circulation. S'annonce comme un "basculement d'un univers quotidien" dans un tout autre univers (Boltanski parle de l'enfer de Dante). Boîtes en fer, elles portent les traces du temps (taches d'oxydation). Elles parlent de secrets de chacun, quand enfant on y glissait les trésors trouvés, mot, ficelle, comme si une charge affective s'en dégageait. Tts numérotés & identique : numérotation faisant penser à urnes funéraires empilées une sur autre. Le son : Bruit assourdissant, obsédant envahit l'espace. Rappelant celui des usines Composé du son métallique d'une énorme grue qui monte et descend without s'arrêter. Entendre des battements de coeur : rappel à la vie des gens à qui appartenaient les vêtements. Haut parleurs montés sur poteaux de métal au coin de rectangles composés de vieux vetements Chaque rythme est different, comme pour donner une personnalité à chaque rang de vetement. Vetements : Rectangle dans l'oeuvre constitué de vetements porté et récupérés. Sous la coupole, vêtements entassés en pyramide d'une dizaine de mètre. Pince prenant les vetements au hasard et les relachant sans cesse. Boltanski évoque le doigt de Dieu, la destinée. La menace plane au dessus de ces dépouilles d'humanite. On peut penser a des gens pris au hasard et jetés. c'est une métaphore. Monstre mécanique aveugle frappant au hasard, innarêtable. Lumière : froide, pesante, oeuvre en hiver mais sans chauffage. Conclusion Pour comprendre le sens de l'oeuvre, il faut la voir dans son intégralité, par exemple, si on était dans cette oeuvre en été et qu'il ferait 25°, ca n'aurait pas le même sens. Ou encore si la "main de dieu" n'était pas présente, ce ne serait pas pareil. Christian Boltanski veut émouvoir l public. C'est une affaire d'émotion. Boltanski voulait une installation éprouvante, presque pénible donnant presque envie de fuir. Il décrit cela comme une expérience Unique. Boltanski est parvenu de façon souveraine à ériger un monument fragile qui est plus solide que tout ce qui aura été tenté jusqu'ici dans le domaine visuel pour exprimer la détresse metaphysique des morts et survivants Elargissement : Cet oeuvre peut nous faire penser au pianiste, paru en 2002 puisqu'elle possède le même contexte historique, celui de la 2°eme guerre mondiale. On pourrait penser que ses vetements, auraient pu appartenir à Wladyswlav Spzilman ou à sa famille, ses proches.