21 juillet 1944 Vers peut-être midi nous avons fait, j'en suis sûr, une rencontre avec trois membres d'une équipe de tueurs de chars soviétiques, le long de la route. Notre SPW de reconnaissance avait découvert un soldat qui, à distance, semblait vétu d'un uniforme allemand. Il semblait avoir besoin d'aide. Il pouvait y avoir des retardataires allemands dans ce secteur, aussi le conducteur du SPW stoppa l'engin pendant que l'équipage surveillait l’individu avec la MG42. c'est alors qu'ils remarquèrent 2 types qui portaient, malgré la chaleur, le poncho de camouflage allemand. Ils étaient assis au fond d'un fossé le long de la route. Soupçonnant qu'ils étaient probablement tombés sur trois tueurs de chars soviétiques, les hommes de tête appelèrent un officier, le sous lieutenant Jakob, pour prendre en main la situation. Les trois hommes lui furent amenés pendant que l'infanterie mécanisée fouillait le lieu où ils s'étaient tenus. Jusqu'ici, le meneur - c'est ce qu'il devait être - était incapable de répondre aux quelques questions directes qui lui étaient posées, comme : 'Des véhicules allemands sont-ils passé ici aujourd'hui ? ' Il y avait beaucoup d'anomalies sur l'uniforme du chef : Sa veste était par exemple trop étroite pour lui. Les manches étaient beaucoup trop courtes. Encore pire, sur le front de sa casquette il y avait les insignes nationaux de l'Armée, mais dans lequel l'aigle perché sur le svastika, avait des ailes allongées avec le bout des plumes s'effilant vers l'intérieur. La veste n'affichait pas le style d'Armée correspondant aux insignes nationaux cousus au-dessus de la poche de poitrine. au contraire la veste arborait sur la partie supérieure de son col gauche l'insigne typique SS dont l'aigle perché sur la Swastika a des ailes incurvées comme pour former une parenthèse. Clairement, l'homme portait une veste SS avec un uniforme de l'armée. En plus, le col ne montrait aucun grade SS." Situation Comme la situation continuait à se détériorer sur le front est, le général Model et le führer eurent une discussion sur les options qui s'offraient à eux. Le principal problème à résoudre était un grand trou ouvert entre le Groupe d'Armée Nord et le Groupe d'Armée Centre, surnommé "le trou de la Baltique". Hitler voulait concentrer une nombreuse force blindée dans le secteur de Kovno pour attaquer vers l'est afin de bloquer l'avance soviétique. Afin de l'aider à réaliser sa contre-attaque, la 19eme panzer division est chargée sur des trains depuis sa région de repos, en hollande, pour être transférée sur le front est. Le général Model pensait, lui, que le front ne pourrait pas tenir assez longtemps pour attendre la complète concentration de la force de contre attaque, et que les forces blindées devraient être utilisées au fur et à mesure de leur arrivée pour contenir les formations russes. Le général Model pensait aussi que la force de contre attaque serait de toute façon trop faible pour faire face aux 160 formations adverses étalées sur 500 kilomètres de front. Il préconisait d'utiliser le repli du Groupe d'Armée Nord pour lui faire boucher le "trou de la baltique" sans l'appui de ce qui restait du Groupe d'Armée Centre. Hitler, au contraire, voulait que le Groupe d'Armée Nord résiste sur place, craignant que son repli n'encourage la Finlande à négocier une paix séparée avec Staline. Comme le craignait Model, les soviétiques poussèrent à travers les défenses allemandes le long de la rivière Nieman au nord de Grodno, s'infiltrèrent dans la forêt d'Augustov, et se préparèrent à poursuivre leur avance vers l'ouest. Le général Model décida que la seule solution pour sauver les défenses le long du Nieman était d'isoler et détruire les forces infectant la forêt d'Augustov. La division SS Totenkof devait descendre du nord en direction de Sopockinie afin de bloquer les pénétrations au sud du canal Augustowski. Un autre groupe de cette force était en capacité de couper la route Grodno-Augustov. Comme la 19eme Panzer division commençait à arriver à Suwalki, un groupement mécanisé fut lancé vers Augustov avec l'ordre de traverser la forêt et de se lier avec les éléments de la totenkof près de Lipsk. Mission La division Totenkof est en train d'attaquer vers Lipsk et votre force a reçu l'ordre de les rejoindre. Après vous être regroupés dans le village d'Augustov, vous avez commencé à progresser vers l'est par la route principale. Lipsk est maintenant à faible distance au sud-est. Vous devez engager et détruire toutes les forces russes rencontrées lors de votre reconnaissance vers l'est et les repousser vers les positions de la Totenkof qui détruira les retardataires. Forces Amies Vous dirigez un vaste regroupement de troupes formé autour du 2eme bataillon du 27eme régiment de panzer et autour du 1er bataillon du 73eme régiment de panzer-grenadier. Vous avez environ 12 panzers et 30 halftracks ainsi que quelques canons AA mobiles. Cette force a été divisée entre un groupe de reconnaissance et une troupe principale. Le groupe principal suit les éléments de tête avec un délai de 10 minutes. Vous êtes par contre au delà du rayon d'action de l'artillerie de la division, et aucun mortier n'a été accorder en soutien mobile. Forces Ennemies Grâce aux interrogatoires des prisonniers, nous savons que les troupes qui occupent l'est de la forêt font partie du 3eme corps de cavalerie de la garde. Du fait de la fluidité du front et de l'urgence de la situation il n'y a pas eu de reconnaissance plus précise dans le secteur visé par votre avance, et la taille et la composition de vos adversaires sont inconnues. Plan Votre groupe mécanisé est inadapté pour ces combats en zone boisée mais une fois la clairière atteinte vous devez être capable de vous déployer tout azimut et prendre le contrôle de la zone. Le soviétiques ne vont certainement pas rester à découvert devant vous ! Vous devriez donc maintenir une surveillance active des abords de vos forces pour contre carrer toute prise à revers ou de flanc. Notes spécifiques sur l'OB Les forces allemandes sont exactement représentées en nombre de chars et de véhicules semi-chenillés. Par contre la proportion de panzer-grenadiers par rapport à l'Histoire est purement spéculative.